Limitation du nombre de pigeons

Charmants volatiles urbains pour certains, véritable nuisance pour d’autres, le pigeon ne laisse pas indifférent. Cependant, tout le monde s’accorde sur le fait qu’une surpopulation n’est pas souhaitable.

Limitation du nombre de pigeons =

  • Pas de nourrisage
  • capture
  • agir sur le nichage par écopics et protection des façades ainsi que la fermeture des bâtiments vides.

Différentes méthodes existent, certaines choquantes aux yeux des protecteurs de la nature. Il n’est pas question d’avoir recours des méthodes cruelles de capture, mais de limiter simplement la nourriture à disposition.

En rétablissant simplement un équilibre naturel –les animaux cherchent leur nourriture au lieu de la trouver à disposition- la surpopulation est ainsi limitée.

Il est démontré que le nourrissage est cause de surpopulation, créant de mauvaises conditions de vie pour les pigeons qui ont des couvées plus importantes et un niveau sanitaire moins bon.

La surpopulation n’est pas seulement nuisible à l’animal lui-même, c’est aussi une source de nuisances urbaines réelles. Les corniches, rebords de fenêtres et façades des bâtiments maculés de fientes ne sont agréables ni pour les propriétaires, ni pour les passants. Les rues sont rendues glissantes et il est vrai qu’il n’est pas très agréable ou sécurisant de passer près de certains bâtiments.

Comme tout animal en nombre important, les pigeons véhiculent aussi des maladies. Il ne faut pas diaboliser son rôle dans la transmission des maladies mais il est réel comme pour tout animal.

Il ne vient à l’esprit de personne de nourrir les rats. Les pigeons, jugés plus charmants, sont tout aussi indésirables en grand nombre. Avec un effort de tous, c’est simplement la nature qui reprendra ses droits.

Pas de nourrissage = retour aux conditions naturelles = moins de pigeons = pigeons en meilleure santé et moins de nuisances urbaines… le cercle vertueux fonctionne !

 
Ce que dit la loi

Article 120 du règlement sanitaire départemental : Jets de nourriture aux animaux. - Protection contre les animaux errants, sauvages ou redevenus tels.

 Il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autres parties d’un immeuble lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour le voisinage ou d’attirer les rongeurs.

 Toutes mesures doivent être prises si la pullulation de ces animaux est susceptible de causer une nuisance ou un risque de contamination de l’homme par une maladie transmissible.

 Si vous ne respectez pas ce règlement, vous êtes passible d’une contravention de 3ème classe d’un montant de 450 €.

Renseignements :
Pôle technique
 02 98 63 10 63
servicestechniques@villedemorlaix.org